• On va toutes et tous se souhaiter une bonne année 2014... Mais elle commence mal !
Tout en faisant son sale boulot colonialiste au Mali et en Centrafrique, le gouvernement poursuit sa politique de régression sociale.
Les étrennes pourries du gouvernement.
L’augmentation de la TVA prévue pour le 1er janvier va prélever 7 à 8 milliards d’euros...et pas dans n’importe quelles poches ! La TVA pèse proportionnellement deux fois plus sur les plus pauvres que sur les plus riches. A quoi vont servir ces milliards ? A compenser les cadeaux faits aux patrons.
Hollande et son gouvernement peuvent torturer les chiffres, tordre les courbes dans tous les sens... Le chômage atteindra 11 % au cours de l’année 2014. La précarité n’a jamais été aussi importante. La pauvreté frappe 10 millions de personnes. Ce n’est pas la dérisoire augmentation du SMIC au 1er janvier - soit 12 euros net par mois- qui améliorera le pouvoir d’achat le plus bas depuis trente ans.
Cette catastrophe humaine et sociale continuera et s’aggravera tant que dureront les politiques d’austérité, les cadeaux et la bienveillance pour les patrons au nom de la compétitivité des entreprises. Et ça va durer et empirer ! Le « pacte de responsabilité », annoncé par Hollande lors de ses voeux est, comme d’habitude au nom de l’emploi, une déclaration de guerre contre la protection sociale.
Si on veut une bonne année, il faudra aller la chercher nous-même !
En 2013, avec la contre réforme des retraites et l’ANI devenu loi, les droits des salariéEs , la protection sociale, les conditions de travail, ont été dégradés selon les voeux du patronat, avec la complicité d’une partie du mouvement syndical et sans véritable résistance.
En 2013, contre les licenciements en Bretagne et ailleurs, pour les salaires comme dans les raffineries, contre les destructions du service publics dans les hôpitaux ou les écoles, à Notre-Dame-Des-Landes, pour le droit au logement ou le droit au séjour, les mobilisations ont toutes trouvé en face d’elles le gouvernement et sa politique.
Chacune de ces mobilisations a besoin de la solidarité, de l’appui, de la convergence de toutes les autres pour gagner. Elles montrent la voie, celle de l’affrontement au gouvernement et non du dialogue social, mais les victoires sont trop rares pour inverser la courbe de l’espoir.
2014 : à notre tour !
Nos luttes, nos résistances, ont besoin de faire bloc, de représenter ensemble une force politique. Par leur convergence, elles peuvent s’opposer à la logique libérale de concurrence et de chacun pour soi, à la logique de profit capitaliste. Elles construisent un programme de partage des richesses, de partage du travail, d’égalité des droits, un programme qui s’en prend à la finance et au pouvoir des capitalistes.
En 2013, patrons, réacs, homophobes et racistes ont tenu le haut du pavé. En 2014, l’offensive doit changer de camp. Pour ne pas laisser la place à la droite et à l’extrême droite, il est indispensable de construire face au Parti Socialiste et ses alliés une opposition de gauche. Il est urgent que celles et ceux qui refusent la politique du gouvernement soient capables de s’unir et de construire le rapport de force.